L’inflation, qui n’a jamais été aussi élevée depuis plusieurs années, menace sérieusement le rendement réel de votre épargne. Mais certains produits peuvent encore tirer leur épingle du jeu… à condition, bien sûr, d’accepter une prise de risque plus ou moins importante. Le constat n’est pas nouveau : de très nombreux placements ne rapportent plus rien ou presque. C’est notamment le cas des Livrets A, qui offrent la rémunération - microscopique - de 0,5%, ou des fonds euros des contrats d’assurance vie, qui pourraient servir un taux moyen aux environs de 1%* en 2021… le tout, avant inflation.
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Mars 2020: Béatrice Pommeret est une cadre sup de 55 ans au chômage qui s’interroge sur son avenir alors que le premier confinement débute. Retrouver un job? Pas simple à son âge. Créer une activité toute seule ? Pas évident quand on a longtemps dirigé des équipes. Malgré la pandémie, cette ancienne déléguée générale d’associations professionnelles a alors décidé de racheter une PME. Depuis mars dernier, la voilà à la tête de Bobin Tradition, une jolie petite société parisienne de restauration de tapis. «J’y ai vu encore plus de potentiel en développant l’international et les réseaux sociaux», explique la nouvelle propriétaire, qui n’a pas hésité à mettre plus de 100.000 euros sur la table et à s’endetter pour se lancer.
Une nouvelle bourse chinoise axée sur les PME a commencé à négocier à Beijing lundi, stimulant le soutien aux entreprises plus petites que la croissance économique ralentit et que Beijing craque sur les géants de la technologie nationale.
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Racheter une petite boîte en plein Covid ? Paradoxalement, le mur des faillites tant redouté a été contourné grâce aux aides publiques. En revanche, cette période d’incertitude a conduit les petits patrons à différer une éventuelle cession de leur affaire. «Le nombre de sociétés à vendre accessibles aux particuliers a baissé de 20%, sur un marché où l’offre était déjà inférieure à la demande», précise Damien Noël, président du site spécialisé Fusacq. Cela n’a pas découragé les postulants, généralement des cadres, dotés d’une solide expérience dans des grands groupes et qui, vers 40-50 ans, rêvent d’indépendance ou sont poussés dehors. «Hormis un coup de mou au printemps dernier, les repreneurs sont restés plutôt actifs», précise Bernard Fraioli, président de CRA (Cédants et repreneurs d’affaires), une association spécialisée dans l’aide à la reprise. Nos prochaines séances de formation sont d’ailleurs pleines.»
Avec des hausses à deux chiffres, les prix de l’immobilier sont historiquement élevés. Du jamais vu à Rennes. Les professionnels estiment que cette tendance va se poursuivre, mais en cherchant bien, on peut encore trouver quelques opportunités à saisir… © Archives Marc Ollivier/Ouest-France Dans les nouveaux quartiers, les programmes immobiliers se vendent très vite, avant même d’être construits. Ici, à Baud-Chardonnet, le long de la Vilaine en direction de Cesson-Sévigné. Rennes est plus que jamais un bon choix pour ceux veulent investir dans l’immobilier.
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Il est vrai que le moment n’est pas forcément si mal choisi. D’abord, parce qu’il existe aussi de nombreux cédants qui, proches de la retraite, n’ont plus envie de réinvestir pour redémarrer. Ensuite, parce que dans certains secteurs, des PME à vendre ont vu leur rentabilité baisser. Même si elles sont saines, leur valorisation s’est donc aussi logiquement tassée. «De plus, les taux d’intérêt restent bas, ce qui allège le poids des emprunts bancaires», précise Thierry Lamarque, président du cabinet spécialisé Altheo.
Avis aux amateurs : avant de prendre une belle affaire, le chemin sera long – il faudra rarement moins d’un an et demi – et souvent stressant. Mieux vaut s’y préparer. La première étape va consister à chercher des dossiers intéressants. Pas simple de trouver la pépite parmi les 6.000 à 8.000 TPE et PME cédées tous les ans. Certes, il existe d’utiles bases d’annonces (CRA, CCI, chambre de métiers, Fusacq). Mais cela ne suffit pas toujours, les vendeurs n’aimant guère claironner leurs projets sur tous les toits. Il faut donc également prospecter, moyennant finance, les cabinets spécialisés dans les rapprochements, mais aussi les experts-comptables et les banques.
Bail libre, nouvelles protections pour le locataire et possibilité pour le propriétaire de récupérer son bien en cas d’impayés… Le think tank libéral Génération Libre propose une refonte totale de la politique française du logement. Des propositions jugées risquées par plusieurs experts. L'élection présidentielle approche à grands pas et la crise du logement est toujours aussi pesante dans le pays. Pourtant, la question de l’habitat est quasiment absente de ce début de campagne, bien qu’elle soit l’une des préoccupations majeures des Français, avec l’emploi.
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Plus fastidieuse, la prospection directe offre l’avantage de ratisser large. Bien des candidats recourent à la base de données Diane qui permet d’obtenir des listings d’entreprises en triant selon leur taille, leur implantation, leurs ratios financiers mais aussi… l’âge du capitaine. Enfin, on n’oubliera pas le facteur chance, en parlant de son projet en toute occasion. C’est en jouant au golf avec des inconnus que Franck Longieras, ancien responsable commercial chez Spie, a croisé le directeur technique de sa PME rachetée en juillet dernier. «Et dire que je n’avais pas prévu d’y aller ce jour-là», se remémore le nouveau boss de Sydéral, un installateur d’alarmes et de systèmes de vidéosurveillance à Argenteuil (95).
Pas d’illusion. Il faudra sans doute étudier plusieurs dossiers avant la bonne pioche. Une fois les discussions enclenchées, parfois en dehors de la société pour ne pas inquiéter le personnel, vient vite le moment d’une première estimation. Et celui où l’acheteur va trouver que le vendeur est trop gourmand, surtout par les temps qui courent. «L’ancienne propriétaire était restée sur une estimation datant de 2015, se rappelle Christophe Mayer, ancien cadre sup dans le luxe, désormais à la tête de Defrise, un loueur d’accessoires pour le cinéma. Autant vous dire qu’en 2020, je n’ai pas abouti au même montant.»
Faire aussi bien ou mieux à distance : c’est le nouveau mot d’ordre, qu’il s’agisse de (télé)travail, de repas ou d’éducation. La pandémie a agi comme un accélérateur de tendances dans le business. Nous avons sélectionné six secteurs en forte croissance qui peuvent ainsi inspirer les candidats à la création d’entreprise.Les mobilités douces offrent encore des opportunitésLes pistes cyclables qui ont surgi au début de la pandémie ont été pérennisées partout en France. Et avec elles, le boom des déplacements à vélo ou en trottinette : le secteur croît de 40% l’an. Un vivier de nouveaux business.
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Un calcul classique permet de se faire une première idée crédible. Il s’agit de prendre la moyenne des bénéfices de ces trois dernières années, retraités d’éléments particuliers, et de multiplier ce chiffre par un coefficient proche de 5 ou 6, un peu moins si la société est petite ou fragile, un peu plus si l’activité est porteuse. Seul hic: comment traiter l’année 2020 durant laquelle l’activité a chuté? Impossible de l’intégrer dans le calcul comme si de rien n’était. Impossible non plus de ne pas en tenir compte du tout. «On fait souvent un entre-deux, explique Véronique Ruch, associée du cabinet d’expertise-comptable Extencia.
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L’important est d’évaluer que les fondamentaux sont bons pour rebondir. De même, il faudra intégrer l’impact des éventuels PGE (prêts garantis par l’Etat) et des moratoires sur les charges accordés durant le Covid, qui ont permis d’éviter bien des faillites. «Ce soutien précieux aux trésoreries n’est que temporaire», rappelle notre spécialiste. Cette analyse devra évidemment être affinée par des audits financiers, techniques, commerciaux et sociaux, afin d’identifier les éventuels problèmes à surmonter ou les atouts à développer.
CONSEILS – Un ami ou un membre de votre famille traverse une période difficile financièrement et vous souhaitez l’aider. Mieux vaut tout de même prendre certaines précautions. Prêter de l’argent à une personne proche n’est pas anodin. Tout dépend de la somme bien sûr, mais l’aide financière peut également perturber les relations entre le prêteur et le demandeur. C’est pourquoi, quel que soit le montant engagé, il vaut mieux mettre en place quelques précautions. En fonction des circonstances, certaines sont d’ailleurs parfois obligatoires.
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Si les parties s’entendent, il est temps de réfléchir aux financements. La plupart des repreneurs ne rachètent pas directement mais via une holding créée à cette occasion, dans laquelle ils placent leur apport, à côté d’autres partenaires éventuels (amis, famille, voire des fonds si la PME vaut cher). Celle-ci va ensuite s’endetter puis rembourser la somme avec les bénéfices de l’entreprise.
Ce montage, qui est aussi fiscalement avantageux, ne doit toutefois pas pomper tous les profits. «Il faut en conserver au moins 30% pour développer le business», estime le consultant spécialisé Olivier Loridon. Mais, même dans ces conditions, les opérations sont souvent plus compliquées à boucler aujourd’hui. «Les acheteurs et les banques ont besoin d’être rassurés», note Damien Noël. D’où le développement de solutions financières comme «l’earn out», un complément de prix qui ne sera versé au vendeur que plus tard et en fonction des résultats obtenus. Le cédant peut aussi se faire banquier, en accordant un crédit vendeur, voire en réinvestissant temporairement dans la holding. Une belle marque de confiance.
Le parcours d'Eric Dauge, 54 ans, repreneur de Méca Hydro (mécanique industrielle et usinage de précision) à Ham (80)
Cinq mois après son entrée, le "Uber chinois" Didi se retire de Wall Street .
Depuis le mois d'août, le titre de la société aura perdu 45% de sa valeur. Cinq mois et puis s'en va : le chinois Didi Chuxing, appelé aussi "Uber chinois", se retire vendredi 3 décembre de la Bourse de New York où il était coté depuis cet été, victime de la rivalité technologique Pékin-Washington. Coup dur pour les actionnaires : en cinq mois sur la place new-yorkaise, le titre Didi aura perdu environ 45% de sa valeur. Les start-up chinoises ont longtemps été encouragées à lever des fonds aux Etats-Unis pour se développer.