Après le confinement, certains secteurs de la région devraient conserver un beau potentiel de séduction pour les investisseurs. Etat des lieux. Accélération des ventes, raréfaction de l’offre puis hausse drastique des prix : le succès de l’investissement immobilier dans la région commençait à lui porter préjudice. Le confinement est venu changer la donne, avec un arrêt brutal des ventes et bien des incertitudes pour les mois à venir. Mais la pierre garde les attraits d’une valeur refuge, à condition de connaître les quartiers les plus solides.
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Gagner beaucoup d’argent sans prendre le moindre risque serait évidemment l’idéal pour les épargnants que nous sommes. On peut toujours rêver ! Des solutions existent toutefois qui permettent de concilier, du moins en partie, les deux objectifs. La plus simple et la plus sûre est de dénicher les contrats dont le fonds en euros sans risque affiche des performances nettement supérieures à la moyenne.
En recul de près de 40%, les profits semestriels d'Axa ont été plombés par les importantes indemnisations liées aux retombées de la crise sanitaire et économique. Axa est à la peine. La pandémie de coronavirus ayant contraint l’assureur à massivement indemniser ses clients, le bénéfice net a plongé de 39% au premier semestre, à 1,4 milliard d'euros.
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Nous en avons répertorié douze, qui ont tous rapporté plus de 1,65% en 2019, avec des pointes à plus de 2% pour les meilleurs d’entre eux, des performances qu’ils réalisent d’ailleurs depuis de nombreuses années. Notez aussi qu’à quelques exceptions près, ils autorisent encore les souscripteurs à verser la totalité de leur mise sur leur fonds en euros (ce n’est pas le cas de tous les contrats).
Mais la tendance générale des rendements servis par ces supports étant franchement orientée à la baisse, les assureurs ont lancé depuis quatre ou cinq ans des formules censées instiller une dose de risque dans les placements en euros, tout en conservant, sous certaines conditions, la garantie du capital investi : ce sont les fonds «alternatifs» et les fonds «Euro-croissance» (ces derniers ayant récemment fait l’objet d’un dépoussiérage technique afin de les rendre plus simples à appréhender pour le grand public). Deux innovations non dénuées d’inconvénients, mais qui pour l’instant ne déméritent pas sur le plan des résultats.
Si les banques traditionnelles ont rattrapé leur retard sur leurs concurrents mobiles en matière de taux de crédit immobilier, les banques en ligne toujours une longueur d’avance. Les emprunteurs seront cependant confrontés à certaines limites de financement. Elles continuent de peaufiner leurs offres. Les banques en ligne tentent de s'imposer un peu plus encore sur le marché du crédit immobilier en offrant davantage de souplesse à l'emprunteur.
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Des rendements au top (1,89% de moyenne en 2019), des frais doux ou négociables : ces douze contrats, vendus par des assureurs et des mutuelles traditionnels ou par l’intermédiaire d’associations d’épargnants (Asac-Fapès, Gaipare, Afer et Agipi), représentent ce qu’il y a de mieux en matière de fonds en euros, sachant que la plupart sont accessibles sans aucune limite.
ACMN, Allianz, Apicil, Generali, Spirica, Suravenir… On ne compte plus les compagnies qui limitent l’accès à leur fonds en euros depuis le début 2020 (et la liste risque de s’allonger). Impossible, justifient-elles, de garantir le capital placé sur ces fonds sans risque dès lors que les taux d’intérêt naviguent depuis des mois en territoire négatif. Selon les contrats, tout versement doit désormais comporter entre 25 et 50% de supports à risque.
Le confinement a donné un coup d’accélération à un phénomène déjà engagé : la mutation numérique des services financier et immobilier. Nos conseils pour en profiter. Une nouvelle version de son application de banque au quotidien du côté de la Société générale, avec la notification des paiements en temps réel ; "Gustave BonConseil", un programme en ligne d’accompagnement à l’achat immobilier, proposé par le Crédit agricole Ile-de-France ; une panoplie étoffée de prestations de syndic dématérialisées, concoctées par le leader Foncia.
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Deux constatations toutefois : cela vaut parfois seulement pour les nouvelles souscriptions, comme chez Allianz (les anciens assurés ont toujours accès à 100% au fonds en euros), ou pour des versements très élevés (plus de 15 000 euros chez Generali). Ajoutons que, parmi les fonds à risque, figurent les supports immobiliers, type SCPI, au rendement généreux (4 à 5% l’an), et dont les prix de parts sont beaucoup moins volatiles que ceux des fonds d’actions. Dernière précision à l’attention des plus frileux : une dizaine d’assureurs de qualité, tels que MIF, Carac, SMAvie ou Garance (leur contrat Garance Epargne, créé en 2017, a rapporté 3% en 2019 !), autorisent encore l’accès sans limite à leur fonds en euros.
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Pour être certain de récupérer l’intégralité de son épargne, il faut tout miser sur le fonds en euros, même si ce support ne rapporte plus grand-chose. Mais prudence, de plus en plus d’assureurs, tels Apicil, Spirica, Maaf, MMA ou Swiss Life, proposent aussi des fonds en euros dont le capital n’est que partiellement garanti, par exemple à 96%, ou à 100% mais sur un capital amputé des frais de gestion. L’idée est de placer 60 à 70% de l’épargne sur un fonds en euros sécurisé, et le solde en Bourse, en espérant y réaliser des gains. L’assuré qui ne veut prendre aucun risque doit renoncer à ces fonds.
INFO CAPITAL. En 2015, la major du disque avait limogé avant terme le groupe de rock français. Après une longue procédure, les musiciens ont obtenu 1,2 million d’euros d’indemnités. Une maison de disques n’a pas le droit de remercier un groupe de rock suite à de mauvaises ventes, ou à une mésentente entre ses membres. Tel est le verdict de la cour de cassation dans le litige opposant le groupe Superbus à Universal. Une décision rendue à la suite d’une longue procédure, qui a obligé la haute juridiction à se pencher sur les conflits internes du groupe de rock à succès. Les problèmes ont démarré en 2010.
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Comment les repérer à coup sûr ? En examinant les valeurs de rachat insérées dans la notice du contrat, qui pointent les minimaux garantis : si le montant associé au fonds en euros diminue d’une année sur l’autre, c’est que sa garantie n’est que parcellaire.
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Même s’ils privilégient la sécurité, la plupart des épargnants n’en attendent pas moins des rendements élevés. De leur côté, les assureurs poussent leurs clients vers les unités de compte, plus profitables et moins compliquées à gérer pour eux. Avec les «bonus» de rendement, chacun fait un pas vers l’autre : dès lors que l’assuré accepte qu’une part de son épargne soit investie en unités de compte, le rendement de son fonds en euros est dopé.
Ce surplus de rendement est plus ou moins élevé : + 0,20% chez BNP Paribas pour tout nouveau dépôt placé à 25% en Bourse, + 0,30% chez Predica pour un encours en fonds d’actions de 30%, + 0,35% chez Axa si 40% du contrat fructifie sur des fonds à risque. Intéressant, mais reste à savoir si ces bonus compensent l’augmentation du risque encouru : la réponse est évidemment non pour les épargnants en quête de placements garantis à 100%.
Dans un contexte de taux d’intérêt bas, l’assurance emprunteur représente aujourd’hui plus du tiers du coût d’un crédit immobilier © IStock / City Presse Si la loi vous permet de changer de contrat d'assurance emprunteur, la procédure suit un calendrier strict. ARGENT - Dans un contexte de taux d’intérêt bas, l’assurance emprunteur représente aujourd’hui plus du tiers Concernant les prêts immobiliers, l’assurance emprunteur pèse très lourd dans la balance.
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Les fonds sécurisés «alternatifs» ont été créés pour compenser la faiblesse du rendement des fonds en euros. A l’inverse de ces derniers, majoritairement investis en obligations, ces nouveaux supports, au capital garanti lui aussi, misent une part non négligeable de l’épargne sur d’autres investissements, réputés plus rentables. Trois catégories de fonds cohabitent. Il y a d’abord les fonds «dynamiques». Ils permettent théoriquement à l’assuré de profiter des hausses de la Bourse sans en subir les baisses.
Comment ? En revendant à temps les valeurs qui commencent à flancher. Deuxième catégorie : les fonds «opportunistes», qui laissent une grande marge de manœuvre au gérant afin qu’il puisse saisir les affaires du moment, sur le marché de la pierre (prioritaire aujourd’hui) ou celui des actions. Il y a enfin les fonds «immobiliers», axés sur les immeubles de bureaux, achetés en direct ou via de la pierre-papier (SCPI ou OPCI). Jusqu’à présent, ces diversifications ont plutôt bien réussi, les rendements 2019 variant souvent entre 2 et 3%. Hélas, comme pour les bonus de rendement, les conditions de souscription sont contraignantes, l’assuré devant placer une partie de sa mise (entre 30 et 65%) sur des fonds non garantis.
Disponibles sur une trentaine de contrats, les fonds «alternatifs» garantissent la sécurité du capital placé (la performance annuelle ne peut pas être négative) et un potentiel de gains supérieur à celui des fonds en euros classiques (de 0,5 à 1,5 point en général). En échange, sauf rares exceptions, il faut investir une bonne partie de son versement sur des fonds à risque.
Les décrets d’application de l’aide à l’embauche d’alternants ont été publiés ce mardi 25 août. Bonne nouvelle : contrairement à ce qui était prévu initialement, les apprentis et les salariés bénéficiant d’un contrat de professionnalisation en niveau master y sont également éligibles. C’est officiel. Annoncée le 4 juin dernier par le ministère du Travail, l’aide à l’embauche d’alternants est désormais effective grâce à la publication de deux décrets au Journal officiel, ce mardi 25 août : le premier concerne les apprentis et le second les salariés bénéficiaires d’un contrat de professionnalisation.
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Catégorie intermédiaire entre les supports en euros et les unités de compte, les fonds Euro-croissance, lancés il y a six ans, mais dont la formule est simplifiée depuis 2020 (lire page 10), ont pour objectif de financer les entreprises françaises, surtout les PME. Ils sont donc investis sur des actifs risqués, mais en théorie plus rentables que les fonds en euros. Pour l’heure, le succès n’est pas au rendez-vous, avec moins de 200 000 produits souscrits.
Il faut dire que le capital n’est garanti (parfois partiellement) qu’au bout de huit ou dix ans. C’est donc un placement à long terme, voire à très long terme (jusqu’à 40 ans si l’on veut). Pour le moment, les résultats sont encourageants, mais il faudra attendre la date d’échéance des fonds pour les juger véritablement, et savoir si les gérants ont pu se refaire après la lourde perte subie lors du krach de mars 2020.
Rares sont les assureurs ayant lancé un fonds Euro-croissance, produit investi en partie en actions de PME. Côté performances, le pari est jusqu’à présent réussi (même si le krach récent impactera fortement les résultats de 2020). Mais les contraintes rebutent les épargnants : le capital n’est garanti qu’au bout de huit ou dix ans, et, exception faite de l’Afer, les frais sont très élevés.
Petites ou grandes, elles ont su dépasser la crise, voire parfois en profiter. Dans la foulée, elles prévoient des dizaines de milliers de créations de postes. En ces temps de plans sociaux et de gel des salaires, voilà au moins qui est rassurant : non, le marché de l’emploi n’est pas figé ! Bien sûr, la rentrée sociale s’annonce difficile, mais bon nombre d’entreprises maintiennent, voire amplifient leurs plans de recrutement, offrant des solutions de rebond partout en France.
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Les assureurs ont la possibilité de mettre de côté chaque année une partie de leurs profits au lieu de les reverser aux souscripteurs. Ces «réserves», qui doivent toutefois obligatoirement être redistribuées dans un délai maximum de huit ans, servent à lisser les rendements d’une année sur l’autre, et ainsi éviter les inévitables effets de yo-yo des marchés financiers. Bonne nouvelle pour les assurés qui misent sur le fonds en euros de leur contrat : le montant de ces réserves ne cesse d’augmenter. Il a doublé en sept ans et approche aujourd’hui 55 milliards d’euros. Soit l’équivalent de 3,90% de rendement. Ce qui signifie que les assureurs sont capables, par exemple, de majorer le taux de leur fonds en euros de 0,39 point chaque année pendant dix ans !
Certes, les compagnies n’ont pas toutes les mêmes montants en caisse. Avec 11 milliards d’euros, la CNP assurances détient le record de réserves d’argent, suivie par Predica (groupe Crédit agricole), qui a stocké 9 milliards d’euros. Mais la politique de mise en réserves s’étant généralisée depuis cinq ans, la plupart des assureurs de la place ont de quoi voir venir.
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De Lille à Nice, ces 100 entreprises recrutent malgré la crise .
Petites ou grandes, elles ont su dépasser la crise, voire parfois en profiter. Dans la foulée, elles prévoient des dizaines de milliers de créations de postes. En ces temps de plans sociaux et de gel des salaires, voilà au moins qui est rassurant : non, le marché de l’emploi n’est pas figé ! Bien sûr, la rentrée sociale s’annonce difficile, mais bon nombre d’entreprises maintiennent, voire amplifient leurs plans de recrutement, offrant des solutions de rebond partout en France.